Archive pour novembre 2007

2008… C’est reparti !

Dimanche 11 novembre 2007

Et ça démarre dans le merveilleux !

 

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Joli doublé de février !

 

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Génial Tribal de mars !

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Géant JeHaN !

 

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Et la surprise de la saison… Le retour de David Jisse en exclusivité !

 

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Ceux de novembre auraient pu nous faire veiller jusqu’à plus soif…

 

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Et le retour du grand Paccoud pour clore la troisième année ! 

 

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la queue du chat (presse)

Samedi 3 novembre 2007

“Olivier Taffin est l’excellent dessinateur de BD que l’on sait. Il s’est (re)tiré en Haute-Marne et écrit plus qu’il ne dessine. Dans un canard local, Le Journal de la Haute-Marne, il chronique tout et rien, comme le firent de grands auteurs, du type Vialatte par exemple. C’est très écolo, politique, drôle et ça doit rendre perplexe plus d’un lecteur de ce journal a priori pas fait pour ça.”

Yves Frémion (Cath de Couve, Fluide Glacial, février 2002)

“Ce volume regroupe les chroniques d’Olivier Taffin parues dans Le journal de la Haute-Marne entre juillet 1999 et juillet 2001. Le journaliste est également romancier : six oeuvres de lui sont aujourd’hui disponibles.

L’histoire : Une idée par jour. Ca fait sept par semaine. De ces sept-là n’en sortira qu’une seule. Une par semaine, si possible, la meilleure. Sur tout, sur la vie, sur le monde, sur les gens rigolos et ceux qui font pas rire, sur les fachos et ceux qui s’en défendent, sur les fumeurs écrasés et les écraseurs cancéreux, sur la guerre annoncée et la paix qu’on avorte, sur tout, on vous dit.
L’avis du webmaster : Ca fait plaisir, un chroniqueur intelligent. Non pas qu’ils se fassent si rares, mais depuis un moment, j’ai l’impression qu’on nous les cache. Pour mieux savourer notre plaisir une fois qu’on nous les aura rendus ? Quoi qu’il en soit, n’ayez pas honte de vous plonger dans ces cinquante-cinq extraits d’intelligence, de vivacité, d’humour et de sensibilité. En cas de crise, on en aura en réserve.

On peut être en désaccord avec le fond, tout cela est affaire d’appréciation personnelle, et peut-être de sensibilité politique. La forme, quant à elle, est habile, pleine de cette douceur nostalgique que l’on retrouve aussi chez Guy Carlier quand il nous parle des télés de nos grands-mères, nourrie d’une vivacité parfois enfantine, malicieuse comme un premier jour de vacances d’été. On se rafraîchit au contact de ces tournures émouvantes et bien pensées.

Un livre agréable par temps de canicule…”

Laurent Mezière LIVRE OUVERT

LA PRINCESSE ET LE CAMIONNEUR 2003

Vendredi 2 novembre 2007

prinband.jpg  Cliquez sur la robe blanche de Rosalie 

la queue du chat (Une chronique…)

Vendredi 2 novembre 2007

La finale des Dicos de zinc

(21 novembre 2000)

À la finale des Dicos de zinc, la dictée était délicate, car il fallait connaître quelques mots usuels en Beauf parler, langue très répandue, mais non officielle.

Le Beauf parler, ou Beauf tout court, est une langue en effet très en vogue dans de nombreux pays. Elle a l’avantage d’être universelle et, avec des nuances, de permettre à des idées simples de traverser les frontières, d’acheter du caoutchouc à pneu dans des pays sans voitures, des composants d’ordinateurs dans des pays sans électricité et de déposer l’argent gagné là-bas dans des pays sans scrupule.

Le Beauf se parle surtout dans les buvettes de stade de foot, chez le coiffeur, dans les garages, au comptoir de zinc des troquets et, dans les familles, pendant les pubs à la fin des infos.

Le Beauf permet, par exemple, de ne pas faire l’Europe, de rétablir la peine de mort, de rendre très florissantes les industries d’armement et d’expliquer que les bonnes femmes sont mieux à la cuisine qu’au boulot.

Les mots clefs du Beauf sont :

Ritals, Espingouins, Polaks, Russkofs, Yougos, Bougnoules, Négros, Viets, Chinetoques, Boches et Rosbifs.

Les Ritals se bourrent de pizzas et matent les nanas avant d’en faire des Mamas.

Les Espingouins s’enfilent des tapas à la corrida et des castagnettes au flamenco avant d’aller à confesse.

Les Polaks et les Russkofs descendent vodka sur vodka et juste après, une vodka pour faire passer. Les Yougos préfèrent s’envoyer des pétards, et, juste après, l’ONU pour faire passer.

Les Bougnoules élèvent des moutons dans les ascenseurs, ce qui permet d’imaginer comment ils élèvent leurs enfants.

Les Négros boufferaient bien ma soeur, tous nus avec leurs dents toutes blanches.

Les Viets, congs, en tongs, tapent sur des gongs en attendant leur réincarnation en hamburgers.

Les Chinetoques dévorent les caniches après les avoir noyés dans des rizières.

Les Boches carburent à la saucisse et à la bière dans des bunkers avant, pendant et après les guerres.

Les Rosbifs trempent leurs moustaches rouquines dans le thé à cinq heures, l’essuient sur leur Manche en attendant les obsèques de la Reine-Mère pour faire de l’humour.

C’est un Franchouillard qui donne ces définitions, bien sûr.

Il y a trois sortes de Franchouillards : le Péquenot de campagne, en voie d’extinction, le Banlieusard de cité, qui se multiplie en se colorant et le Parigot tête de veau qui vide les campagnes et colore les banlieues. La rengaine préférée de tout Franchouillard qui se respecte est : « J’suis pas raciste mais faudrait pas oublier les Amerloques ».

Les Amerloques ont inventé la Démocratie-Cholestérol en évinçant Donald pour élire Mickey ou réciproquement et nous exportent la bouffe Dumbo en attendant que leur système politique Rambo soit tout à fait au point.

Fin de la dictée. Zéro fôtes.

© éditions Satin pour soie, 2001, reproduction interdite sans autorisation écrite de l’éditeur